Par Kevin Antunes
Mis à jour le 28/04/2016 à 12h08 – Publié le 28/04/2016 à 09h22
De plus en plus de jeunes joueurs, passés par des centres de formation, poursuivent leur carrière dans des universités américaines. Objectif : obtenir un diplôme de qualité et réussir dans le football.
Ils s’appellent Clément, Thibault ou Alexandre. Et comme beaucoup de jeunes joueurs qui fréquentent des centres de formation, ils sont à la poursuite d’un rêve : devenir footballeur professionnel. Atteindre cet objectif en France est difficile et très incertain. Face aux risques de se retrouver prématurément au chômage, ils ont choisi l’exil. Direction les États-Unis. Clément Simonin a 24 ans. Ce Breton d’origine, formé à Lorient, galère à Concarneau en CFA 2 quand il rejoint en 2011 l’université de Lander, en Caroline du Sud. « Je n’ai pas réussi à passer pro en France. J’ai donc dû repartir en amateur, jouer en 5e division. Je n’avais pas perdu l’espoir de réussir, mais en même temps j’ai repris mes études supérieures à la fac de Lorient. » Les soucis commencent pour l’ancien Merlu. Impossible en France de concilier le foot de haut niveau et l’université. « C’était une galère, vous n’imaginez même pas, il m’était impossible de concilier le foot et les cours. C’est ce qui m’a poussé à partir aux États-Unis. J’avais envie de continuer à jouer et obtenir un diplôme de qualité. C’est ce que l’on me proposait à Lander. » Clément est un exemple. Après s’être éclaté sur les terrains de la ligue universitaire pendant quatre ans, il obtient un diplôme en management du sport, mais, surtout, il est « drafté » en Major League Soccer (MLS), le championnat national. Aujourd’hui, le défenseur central a réalisé son rêve, devenir professionnel. Il côtoie au quotidien des stars comme l’Italien Sebastian Giovinco ou le Français Benoît Cheyrou aux seins du Toronto FC.
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